[Zoom sur les bénévoles] Laszlo-Benjamin Baan du LM HBCV
SPOR’AMA : Vous avez 17 ans, c’est un bien jeune âge pour être bénévole. Pouvez-vous nous expliquer le cheminement qui vous a conduit vers cet engagement ?
Laszlo-Benjamin BAAN : C’est vrai que j’ai commencé très jeune car je suis bénévole depuis mon plus jeune âge. Dans mon ancien club de handball, je m’occupais déjà du service au bar, préparant les tables et les sandwichs, etc. Par la suite, je me suis occupé de la communication, ce qui m’a beaucoup plu. Je suis très intéressé par le design et au lycée, j’essaie de me spécialiser en design web. La communication m’a tellement plu que j’ai continué dans ce domaine au LM-HBCV !
S : Le hand-ball est un très joli sport que l’on découvre généralement pendant ses études. Comment avez-vous connu cette discipline ? L’avez-vous pratiquée et dans l’affirmative à quel niveau ?
L.-B. B. : J’ai découvert le handball très jeune. Mon père, d’origine hongroise, était déjà joueur et entraîneur à l’époque, et il connaît beaucoup de monde dans ce milieu. J’ai commencé à jouer avec lui dès mon plus jeune âge, et j’ai obtenu de très bons résultats.
J’ai évolué en -15 région et je joue toujours à Villeneuve. Actuellement, je suis en -18 région et je m’entraîne parallèlement avec l’équipe réserve seniors. L’année prochaine, je continuerai avec la réserve, entraîné par mon père d’ailleurs.
S : Avez-vous pratiqué d’autres sports et si c’est le cas, pourquoi avoir choisi celui-ci qui est pour les jeunes quand même moins populaire que le football par exemple ?
L.-B. B. : Non aucun autre sport mais je suis quand même fan de foot !
S : Comment avez-vous connu le LM HBCV ?
L.-B. B. : J’ai rejoint le LMHBCV en 2018 par le biais de mon père qui voulait prendre une équipe jeune. Il a eu cette possibilité et je l’ai suivi.
S : Pouvez-vous nous détailler vos fonctions au sein du club ?
L.-B. B. : Je m’occupe de la communication et des réseaux sociaux du club. J’aide évidemment pour les installations, les entrées, etc ! Et j’essaye d’aider sur des organisations d’évènements au club.
S : C’est rare d’avoir une telle responsabilité à votre âge. Combiner vos études, ces responsabilités, le sport et quand même les loisirs… certaines journées doivent être bien remplies.
L.-B. B. : C’est vrai que j’ai une belle responsabilité mais je travaille avec une équipe formidable notamment Priscilla, Christophe et Hélène. Les semaines sont chargées car j’essaye de couvrir la Nationale 1. Je suis donc presque toujours présent aux matches, en parallèle avec mes entrainements et je ne compte donc pas le temps consacré au club.
S : Pour quelles raisons faites-vous du bénévolat, que vous apporte-t-il ?
L.-B. B. : J’aime mon club et depuis toujours j’adore aider les grands et m’investir dans le bénévolat. Cela apporte toujours de vivre des moments uniques, de développer ma vie sociale et c’est une belle expérience.
S : Les seniors du LM HBCV évoluent en Nationale 1 ce qui nécessite sans doute une organisation pointue et de nombreux bénévoles. Combien de personnes sont comme vous investies dans la gestion du club ?
L.-B. B. : Je vais certainement en oublier, mais nous sommes au moins une trentaine de bénévoles. Le niveau du LM HBCV nécessite en effet une organisation pointue avec notamment des déplacements à l’autre bout de la France.
S : On peut imaginer que les gros succès des Bronzés, Barjots, Costauds et Experts, surnoms successifs de notre équipe nationale de hand-ball au niveau mondial ont suscité des vocations. Ces excellents résultats ont-ils eu un effet sur le nombre de licenciés au HBCV ?
L.-B. B. : C’est vrai que le handball français a de longue date d’excellents résultats. La métropole de Lille reçoit d’ailleurs les finalistes mondiaux des Jeux Olympiques avec une équipe de France qui s’entrainera dans « notre maison », la Salle Marcel Cerdan. Cela pousse les jeunes et parents à se focaliser vers notre beau sport.
S : Comment voyez-vous l’avenir de votre club, que lui souhaitez-vous ?
L.-B. B. : Le LM HBCV a le projet de retrouver la N1 élite (soit le milieu semi pro) d’ici 2 ans ! Nous aurons plusieurs recrues, et des changements qui vont, nous l’espérons, nous permettre de jouer cette montée. Personnellement, j’aimerais vivre de nouveaux moments inoubliables pour les joueurs mais aussi pour le club !
S : Quel est votre meilleur souvenir sportif, peut-être avec votre club de cœur ?
L.-B. B. : J’ai un souvenir de handball qui restera gravé dans ma mémoire et les personnes qui verront cet article se reconnaîtront. Quelques semaines avant le confinement dû au COVID en 2020, nous jouions contre Mélantois (Ronchin) dans un derby en catégorie -13 ans. Nous savions que c’était un match à gagner, et c’est là que j’ai vécu le match le plus incroyable et le plus intense moment de ma jeunesse sportive. À la dernière seconde, j’ai obtenu un pénalty qui nous a permis de revenir au score et de nous assurer la première place de notre poule.
S : Et juste pour notre culture… savez-vous pourquoi il y a une salamandre sur l’emblème du LM HBCV ?
L.-B. B. : C’est une très bonne question. Elle était déjà présente à mon arrivée mais je ne suis pas sûr de sa signification. Peut-être le nom d’un des premiers groupes de supporters ou celui d’un des premiers immeubles de Villeneuve d’Ascq.
Pour la prochaine saison et c’est un petit secret que je vous donne, nous changeons de logo. Il aura une forme différente mais je ne peux pas vous en dire plus.
Rédaction : Pierre Gabriel