Une discipline : le taekwondo/Un club : le Taekwondo Club Villeneuvois


Historique du club

Créé en « 1985 » par Maitre Jean-Paul Do N’Guyen, 5e Dan et arbitre mondial, le club a été le premier de la région dans la célèbre salle la Fontaine pour les « taekwondoïstes » de la région, le club de référence pour le combat. Pendant quelques années, sa vocation a été plutôt compétitive que loisirs : il a formé de nombreuses ceintures noires et a obtenu des résultats en podium Européen et Français, à l’époque en N1 Elite et N2.

En reprenant la présidence en 2019, Christophe Meurisse, avec une nouvelle équipe, a opéré une refonte totale de l’administratif, des programmes de cours, des horaires et groupes, des enseignants et assistants. Aujourd’hui, au contraire de ses débuts, le club a plutôt une vocation loisirs mais possède une section combat. Il accueille les petits à partir de 3 ans pour du “babies taekwondo”, enseigné par Christophe Meurisse qui a développé depuis des années un programme spécial pour cet âge. Chaque année, faute de place, des enfants sont refusés. Cette saison, deux assistantes ont été formées pour continuer le sérieux pédagogique de cette section.

L’enseignant combat, Yassine Outtaleb, en plus d’être formateur au pôle ligue, encadre une section combat compétition pour les 9/13 ans et les plus de 14 ans.

La Technique enfants est enseignée par Alex Ohoussou, fidèle au club depuis 2010, un bon pédagogue et apporteur des valeurs martiales.

Depuis 2019 le club n’a fait que progresser : d’environ 140 adhérents en 2021/2022, il en compte 205 cette saison.

Depuis septembre 2022, une section féminine en loisirs a été créée. Le cours se déroule le dimanche matin au DOJO de 9h à 10h30. Cette  section 100 % féminine est encadrée par Sheyma et Frédia. Au programme : physique, taekwondo et taekwondo en musique.

Chaque année, le club investit dans du matériel de qualité, notamment des plastrons électroniques pour que les adhérents puissent se préparer aux compétitions.

Véhiculant des valeurs telles que le respect, la courtoisie et l’entraide, le club s’associe à des structures sociales pour aider les jeunes (projet spécifique, service civique) et a mis en place des actions citoyennes : maraudes parent-enfants, collecte de vêtements pour le Maroc, ramassage des déchets par secteur sur Villeneuve d’Ascq sous forme de séance sportive, sensibilisation au tri…

Sans nul doute, le taekwondo n’est pas qu’un sport : c’est une philosophie.


Présidents du club

Jusqu’en 1998
Michel Martel

1998 à 2011
Christophe Meurisse

2011 à 2018
Adel Mehhat

2019 à aujourd’hui
Christophe Meurisse


Nombre d’adhérents


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Les origines du taekwondo

Le taekwondo est un art martial d’origine sud-coréenne, dont le nom peut se traduire par “La voie des pieds et du coup de poing”, de tae “frapper du pied” et kwon “frapper du poing” et enfin do “méthode, art de vivre, voie spirituelle”. De cette définition découle l’idée que le taekwondo est non seulement un art martial mais aussi une manière d’entraîner son esprit et d’atteindre la maîtrise de soi par des mouvements de combat.

Le taekwondo, dont le nom a été proposé en 1955 par le général Choi Hong Hi, est le fruit de la fédération progressive, à partir des années 1950, après l’occupation japonaise de la Corée, de différentes écoles d’arts martiaux coréennes qui enseignaient le karaté. Sa création et son développement sont intimement liés à la promotion du nationalisme étatique coréen. L’unification n’est cependant pas complète car deux grandes fédérations cohabitent encore : l’International Taekwon-Do Federation (ITF), qui revendique actuellement 50 millions d’adhérents, et la Fédération mondiale de taekwondo, qui a popularisé auprès de plus de 80 millions de personnes une pratique du taekwondo moins axée sur la self-défense et plus sur le sport de combat, interdisant notamment les coups de poing au visage.

La discipline se distingue des autres arts martiaux, surtout dans sa forme, par le haut degré de spécialisation de ses pratiquants en techniques de coups de pied bien plus que dans d’autres techniques, par les nombreuses protections utilisées lors des compétitions de combat et par son inclusion au programme des Jeux olympiques d’été depuis 2000.

Le pratiquant de taekwondo est appelé un taekwondoïste (et ce, même si le terme d’origine est taekwondoin). La salle d’entraînement est appelée un dojang. Il est possible de pratiquer le taekwondo quel que soit son âge. En tant que sport, il fait travailler l’endurance et la souplesse et augmente la force physique.

Cet art martial est basé sur des techniques d’attaque où le pratiquant concentre son énergie sur “des surfaces d’impact réduites” telles que le bol du pied ou la tête des phalanges avec lesquelles il vise les points faibles de son adversaire et des techniques de blocage des attaques adverses. Les taekwondoïstes utilisent des techniques de coups de pied spectaculaires, notamment retournés et sautés, dont la fréquence d’usage est caractéristique de la discipline.

Équipement

La tenue de base du taekwondo est un dobok, généralement blanc. L’ampleur du pantalon permet de ne pas gêner les coups de pied, même avec un écartement maximal des jambes. Il est fermé par une ceinture nouée par un nœud plat. Lors des entraînements au combat en contact partiel ou plein, des protections sont rajoutées à ce dobok.

Ci-contre : Exemple d’équipement de combat, en 2005 : dobok, ceinture, plastron, casque et protège-tibias. Ne sont pas visibles mais présents les protège-avant-bras et la coquille génitale. 

Code d’honneur

  • Fair-Play : C’est accepter loyalement les règles.”
  • Humilité : C’est reconnaître ses limites et ses capacités en faisant preuve de modestie.
  • Loyauté : C’est être fidèle à ses engagements, au respect des règles de l’honneur et à la probité.
  • Maîtrise de soi : C’est savoir se dominer, contrôler ses émotions.
  • Persévérance : C’est faire preuve d’opiniâtreté, de constance, de ténacité, d’acharnement.
  • Respect : C’est accorder à quelqu’un de la considération en raison de la valeur qu’on lui reconnaît. Il consiste à ne pas vexer, blesser moralement une personne.

Grades

En taekwondo, les capacités individuelles de développement personnel, d’engagement et de technique sont évaluées par deux échelles de promotion : les grades (keup), d’abord, puis les degrés (dan). La progression du débutant commence par un grade élevé (le 10e pour les adultes) et se termine avec le 1er grade, tandis que les degrés commencent au contraire par le 1er degré et finissent avec le 9e (il est possible d’obtenir un 10e dan en taekwondo, mais il n’est décerné qu’à titre posthume).

Un âge minimal est requis pour l’obtention des différents degrés (en France, 14 ans pour le 1er dan, 16 ans pour le 2e, 18 ans pour le 3e…).

Chaque couleur de ceinture a une signification particulière : le blanc représente la pureté, l’innocence de l’initié et son ignorance vis-à-vis de la pratique ; le jaune, couleur du soleil levant, représente l’éveil ; le bleu, couleur de l’eau, représente la clarté ; le rouge, couleur du feu, représente la puissance, le noir, couleur de la plénitude, représente le savoir et la sagesse.

Sources : Wikipédia et FF de Taekwondo